Marion RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Marion RPG

toutes les archives RPG de Marion
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-15%
Le deal à ne pas rater :
(Adhérents Fnac) LEGO® Star Wars™ 75367 Le croiseur d’assaut de ...
552.49 € 649.99 €
Voir le deal

 

 Histoire de Thomas

Aller en bas 
AuteurMessage
Marion
Admin



Messages : 1000
Date d'inscription : 19/05/2015

Histoire de Thomas Empty
MessageSujet: Histoire de Thomas   Histoire de Thomas I_icon_minitimeLun 5 Oct - 14:41

La solitude

Je ne suis encore qu'un bout d'être humain, juste un petit corps qui ne demande encore pas grand chose, qui n'a besoin que d'un peu d'attention. Et pourtant, pour toi qui m'a mis au monde, il y a deux jours, c'est déjà bien trop. Je me doute que cette décision n'a pas été prise à la légère, peut-être même que tu l'as fait contre ton gré mais le fait est que tu m'as laissé, emmitouflé dans une couverture devant cet orphelinat de Londres, qui soit dit en passant ressemble plus à une prison qu'à une crèche municipale. Je pourrais t'en vouloir de ne pas m'avoir donné la vie que je méritais, de ne pas t'être occupé de moi, mais à dire vrai, cela m'est complètement égal. Tu l'as fait, alors à quoi bon ressassez cela. Certains me dise qu'avec des parents, cela n'aurait pas été pire qu'ici mais personnellement, je me contente de regarder vers l'avant et pour commencer, de tenter de survivre dans ce monde de brutes.

Parce que vous croyez que lorsque vous débarquez comme cela à l'orphelinat, tout le monde vous regarde, vous sourit, essaye de vous faire rire et a pitié de vous ? Et bien, je sais pas si c'est parce que je suis tombé à un mauvais moment ou si c'est toujours comme cela, mais dès que l'on m'a récupéré devant la porte, alors que j'avais froid, que j'avais faim et que je pleurais, j'ai senti que je n'étais qu'un pensionnaire de plus, une charge de plus même. Un biberon fourré dans la bouche, il fallait commencer par me trouver un nom. Et sur ce point là, la direction de l'orphelinat ne s'est pas vraiment cassé la tête. Un livre des prénoms ouvert au hasard et me voilà prénommé Thomas. Généralement, tout le monde déteste son prénom mais moi je m'en fiche complètement. Thomas, David, Enzo, Nicolas, cela ne change rien. Cela reste un prénom dont tout le monde se fout.

Les premières années de ma vie se sont passés dans l'indifférence totale. Je n'étais pas le seul bambin à être arrivé cette année et il fallait s'occuper des besoins de tout le monde. Pas le temps de sourire, de jouer ou de bercer un des enfants que déjà un autre pleurait. Il y avait un manque d'effectif flagrant mais apparemment cela ne dérangeait personne, comme si un si petit bout de chou ne ressentait pas la solitude.

Alors très tôt, j'ai compris que je serais toujours seul, que la vie est faite de moment de solitude et que le bonheur n'est qu'éphémère. Est ce pour cette raison que mon égo est plus que développer, que je ne pense qu'à moi et me soucie pas des problèmes des autres ? Certainement. Mais lorsque l'on vit sans que l'on s'intéresse à soi, il y a un moment, où il faut avoir un peu de fierté et relever la tête. Seul.


La différence

L'orphelinat est divisé en trois parties ainsi nommé : la naissance, l'enfance, l'adolescence. Je suis resté dans le premier bâtiment jusqu'à mes cinq ans. C'est en fait là, où il y a le moins de règles, de discipline et où les éducatrices sont simplement là pour nos besoins. J'me plaignait d'être seul là-bas, d'avoir personne avec qui jouer et d'être simplement un jeune homme, sans être Thomas. Et bien, je n'avais encore rien vu et pas compris que la vie était difficile et que pour se faire remarquer, il fallait être différent, ne pas entrer dans le moule et surtout rester seul.

Il ne me fallu pas bien longtemps pour comprendre que si je voulais m'en sortir, je ne devais pas leur ressembler à ceux qui étaient à présent mes compagnons d'infortune. Toujours la tête droite, toujours le sourire, toujours la politesse, toujours se plier aux règles. On aurait dit des moutons qui ne pensaient même plus, se contentant d'agir. Ça me donnait envie de gerber. Etait-ce à cause de mon égo surdimensionné, de mon envie d'être unique, de mon envie de me sortir rapidement de là ? En y réfléchissant bien, je pense que c'est simplement un peu tout à la fois, sans oublier que je ne pense pas être fait pour l'autorité. J'aime pas qu'on me donne des ordres et encore moins sur un ton agressif, cela me fait plutôt démarrer au quart de tour.

Caractériel, égocentrique, têtu, défiant toute autorité, solitaire, droit et fier, ce sont les premiers traits de mon caractère qui se sont dégagés de moi, sans oublier un je-m'en foutisme totale. Les punitions, j'les ai enchainées là-bas. Entre la privation de repas, le nettoyage des toilettes, la nuit dans la cave ou une heure debout dehors en plein soleil. J'ai dû à peu près toute les faire. J'suis même persuadé qu'ils ont du en inventé d'autres juste pour moi. Certains disaient que j'étais cinglé ou totalement inconscient, que j'allais finir par crever mais cela me faisait jouir de les voir s'arracher les cheveux pour tenter de me contrôler et de me faire rentrer dans le moule. Ils n'ont pas compris encore que c'est peine perdue avec moi ? Que je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux ? Que je me fiche des autres et qu'il n'y a aucune chance de me faire changer ? Je ne suis pas comme tout les autres et ça, j'en suis fier.


L'apprentissage

Les années se suivaient et se ressemblaient étrangement. On cherchait toujours une solution pour me faire regretter mes incartades au règlement, les autres orphelins m'évitaient au maximum mais surtout ils avaient appris à fermer leurs gueules en ma présence. J'avais une influence sur eux, c'était indéniable. Beaucoup me craignaient et ils avaient raison. Non pas que je suis foncièrement méchant à vouloir toujours le mal à tout le monde, simplement, j'ai ce besoin de me sentir invincible et respecter par tous. Aussi lorsqu'Eliott s'est permis de lever la voix sur moi, simplement parce que je n'avais pas fait ma partie d'exposé et qu'il avait écopé d'une punition, mon visage s'était fermé. Bon, je sais, cela ne change pas beaucoup de d'habitude parce que je ne souris que très peu, ou alors un sourire pleins de sarcasmes, j'ai toujours cet air distant et froid qui ne donne pas forcément envie de venir vers moi. Tant mieux, j'ai pas besoin de vous. Enfin bref, lorsqu'Eliott me traita de connard, je l'ai agrippé par la col et j'lui en ai collé une dans la mâchoire. J'n'avais peut-être que huit ans mais j'étais déjà bien formé pour mon âge et je n'eus aucun mal à lui en coller une, il la méritait celle-là. Non mais il se prend pour qui de me parler comme cela ? On a pas élevé les hippogriffes ensemble alors tu ferme ta gueule.

Evidemment, j'eus le droit à une autre punition mais à force, je ne les compte même plus. Peut-être qu'ils vont finir par arrêter de m'en donner en voyant que cela ne sert à rien. Ma carapace contre les autres, contre les sentiments, contre la douleur ou le chagrin, elle est formée depuis longtemps et tellement solitude qu'elle est impénétrable. Mais surtout, cette première bagarre fut le tournant de ma vie. C'est grâce à ce crochet du gauche qu'on me remarqua enfin parmi tout ses gamins.

Jesse Sanders. Tout le monde connaissait son nom et il inspirait non pas de la crainte mais du respect à tout le monde. Il n'avait qu'à demander quelque chose et il l'avait. Il n'avais que onze ans mais était le plus âgé du bâtiment "enfance". Lorsqu'il s'approcha de moi, j'ai d'abord pensé qu'il allait me demander de faire quelque chose pour lui, comme il le faisait aux autres. Vous inquiétez pas, je n'aurais pas accepter. Lui ou un autre, personne n'a d'ordres à me donner. Mais il se contenta de me féliciter, de me poser la main sur l'épaule et de me demander de le suivre. Cela ne ressemblait en rien à un ordre et j'étais plutôt curieux de savoir ce qu'il me voulait. Il était là, presque à me traiter comme un égal et je m'en sentais flatté. Une fois seul, il m'expliqua l'objet de cette "convocation".

Jesse - Cela fait déjà un petit moment que je t'observe Thomas. Et j'dois dire que tu as un sacré caractère. Pas très organisé, pas encore totalement défini mais un sacré caractère tout de même. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu un gamin avec autant d'audace et de franc parler. Mais le truc, c'est qu'il y a quelques règles que tu n'as pas encore compris.
Thomas - Je me fiche pas mal des règles. Si tu m'observe depuis si longtemps, t'as bien dû remarquer que les seules règles que je me fixe, ce sont les miennes.
Jesse - Ne soit pas aussi insolent avec moi. Ton problème est que tu es trop impulsif, tu régit trop vite alors que pour survivre et se faire une place, il faut être beaucoup plus malin que cela et beaucoup plus réfléchit.
Thomas - Insinues-tu que je ne suis pas malin ?
Jesse - Exactement
Thomas - Alors va te faire foutre. Je sais pas pourquoi je t'ai suivi ici, si c'est pour me faire insulté de la sorte.
Jesse - Je disais cela pour toi. J'pensais pouvoir te faire comprendre que ce n'est pas ainsi que tu gagneras en puissance. Mais comme en plus d'être idiot, tu te fiche de ce que je te dit alors casse toi. Dernière chose Thomas. Tu as l'air d'aimer la solitude mais tu comprendra vite que tu as besoin des autres pour grandir.

Lorsque je suis sorti, la première chose qui dominait chez moi était la colère. Il se prenait pour qui celui-ci, il croyait pouvoir me transformer en esclave et que je lui obéisse au doigt et à l'œil ? Mais cette réaction chez moi, était sûrement celle à laquelle Jesse s'attendait et elle reflétait bien mon immaturité et mon impulsivité. Pendant plusieurs jours, Jesse ne m'adressa même plus la parole, il m'ignorait comme s'il pensait s'être trompé sur mon compte. Etait-ce pour me faire rager qu'il se rapprocha d'Eliott comme s'il cherchait à me faire revenir vers lui ? Mais je suis quelqu'un de têtu et qui a de la fierté. Aucune chance pour que je retourner vers lui et que j'avoue m'être trompé, ce serait totalement débile.

Mais n'empêche que ses paroles m'ont fait réfléchir. Le fait que je me soit fait jeter par la caïd de l'orphelinat avait vite fait le tour des autres pensionnaires et on disait qu'il avait maintenant une dent contre moi. On ne me respectait plus, on ne me craignait plus et surtout j'étais retombé dans l'ignorance totale. Pas question de me laisser faire ainsi. Lorsque je croisa Jesse dans les couloirs, je me planta devant lui. J'étais beaucoup plus petit que lui, normal, on a 3 ans de différence mais je ne me dégonflais pas.

Thomas - Tu joue à quoi ?
Jesse - Dégage morveux
Thomas - Tu me parle sur un autre ton d'accord ?
Jesse - Qu'est ce qu'il se passe ? T'as une problème ? Jesse m'agrippa par la col et me fit reculer contre le mur. Ecoute, j't'ai donné une chance de t'enseigner ce que tu devais savoir pour avoir ce que tu voulais mais apparemment t'es trop con pour comprendre que je ne veux que te voir grandir, alors cela ne sert à rien de m'embarrasser d'un looser comme toi
Thomas - Tu ne me connais pas, alors ...
Jesse - Détrompe toi, je te connais mieux que tu ne le penses
Thomas - Alors va-y je t'écoute
Jesse - Je commence par quoi ?

Franchement, j'étais sur le cul. En silence, je l'écoutais parler de moi, mieux que je n'aurais pu le faire. Il commença par décrire parfaitement mon caractère. C'était une première chose mais au départ, cela ne m'impressionnait guère et je pense qu'il s'en rendit compte. Il enchaina alors sur les raisons de ce caractère : envie d'être unique, de prouver quelque chose, d'être respecté, de s'en sortir. Des choses qui étaient encrés au plus profond de moi et dont je n'avais encore pas conscience. Lorsqu'il eut finit, il avait ce sourire satisfait sur les lèvres et approcha sa bouche de mon oreille.

Jesse - T'as encore beaucoup de choses à apprendre petit si tu veux devenir quelqu'un

J'étais près à l'écouter et à le suivre. Il avait des choses à m'apprendre et cela ne servait à rien de me fermer. C'était la première chose qu'il venait de m'apprendre. Ne fait confiance à personne mais fait en sorte que les autres aient confiance en toi. Ainsi, je devenais son disciple.


La changement

Pendant plusieurs mois, Jesse m'apprit un bon nombre de règles que je devais respecter pour devenir quelqu'un. C'était la première fois que je me pliais à des règles mais la première d'entre elle était que chacun doit se fixer ses propres règles. Il n'allait pas me donner tout cru ce que je devais savoir mais il allait faire en sorte que seul, je me construise mes propres règles, ma propre ligne de conduite, mon propre caractère. J'avais déjà des bonnes bases mais cela restait encore trop flou pour que cela aboutisse à quelque chose.

Règle n°1 : Ne fait confiance à personne mais fait en sorte que les autres aient confiance en toi.
Ne jamais se livrer, cela je sais faire mais j'ai compris que la solitude n'étais pas forcément mon meilleur allié. Je pensais tout connaitre, pouvoir me débrouiller seul mais c'était finalement débile. Chacun, même le plus idiot, est capable de t'apprendre quelque chose. Alors, je dois me servir de cela pour parfaire mes connaissances, me servir des autres pour mon propre compte sans qu'ils ne s'en rende compte. Etre leur ami pour être plus fort.

Règle n°2 : La réflexion et l'observation est la base de tout.
Cela ne sert à rien de réagir au quart de tour, sans réfléchir et avec impulsivité. Frapper quelqu'un, c'est une bonne solution mais pas sous le coup de la colère. Ce devait être l'une de choses que je n'arrivais pas à retenir et j'dois dire que j'ai dû faire un sacré effort sur moi même pour y parvenir. Mais se taire, encaisser, ne pas se faire remarquer est la meilleure des solutions pour qu'on me foute la paix et pour que je puisse ensuite me venger le manque de respect envers moi. Un simple coup de poing dans la mâchoire s'efface rapidement, il y a d'autres choses qui ne s'oublient jamais. A moi de me taire, trouver le point faible de mes ennemis et m'en servir.

Règle n°3 : L'autorité est faite pour être remise en cause
En somme, ne te plis qu'à tes règles, fait ce que bon te semble. Je suis mon seul maître, responsable de mes actes et de mon avenir

Règle n°4 : Ne permet à personne de te prendre ce qui t'appartient
Cela commence bien évidemment par tes sentiments, mais cela je sais faire. Ne jamais rien montrer aux autres, être fort et indépendant mais tout en faisant mine d'accepter l'aide des autres. Mais il y a d'autres chose que je dois garder pour moi. Mes "amis" d'abord. Je ne dois permettre à personne d'autre que moi de leur dicter implicitement leur conduite, je dois faire en sorte que personne ne les éloigne de moi. Mes "copines" ensuite. Ne jamais accepter qu'on me plaque, ne jamais accepter qu'on me repousse.

Règle n°5 : Savoir ce que l'on veut et l'obtenir
La volonté, la détermination et l'intelligence, c'est ce qu'il y a d'important. Tout se passe dans la tête et c'est le mental qui fait la différence par rapport à un looser. Ne jamais renoncer, toujours aller au bout des choses, au bout de soi-même et obtenir par tout les moyens, ce que l'on veut.

Je dois dire que pendant ces quelques mois d'apprentissage, j'ai gagné en maturité mais surtout mon caractère n'est plus tout à fait le même. J'ai évidemment gardé mon égocentricité mais je suis en plus possessif, je suis toujours aussi solitaire dans l'âme mais je me sert des autres pour parvenir à mes fins, je suis têtu, je suis toujours franc mais je sais aussi choisir le bon moment pour dire les choses, je fais payer à ceux qui me manquent de respect mais pas par un coup de poing, j'étudie, j'observe et je comprend la nature humaine avant d'agir.

Jesse m'a aidé à grandir mais je ne dois pas m'arrêter à cela. Je ne lui fait pas confiance, pas plus qu'il ne me fait confiance mais cela ne m'empêche pas, lorsqu'au mois de décembre, il part pour le bâtiment "Adolescence" avec ses collègues âgés de douze ans, de lui serrer une poignée de main franche. Nos chemins se séparent là mais je peux lire un peu de fierté dans ses yeux. A moi maintenant de lui succéder.


La magie

Je m'étais pourtant toujours jurer de ne compter que sur moi même mais je dois avouer que Jesse m'a bien aidé. Il faut savoir le reconnaître et je sais que si je suis devenu ce que je suis actuellement, il a été le point de départ. Mais malgré ce qu'il a tenté de m'enseigner, je reste quelqu'un de très égocentrique et de fier et jamais vous ne m'entendre dire que c'est lui qui m'a tout appris. Déjà parce que ce n'est pas vrai et ensuite parce que je sais que la vie me réserve encore beaucoup de surprises que je devrait affronter seul. Il me restait trois ans ici pour parfaire mon comportement et voir si cela portait ses fruits.

Pendant ses trois années, mes cinq règles d'or étaient les seuls que je suivait à la lettre. La direction disait que je m'étais assagi mais ils n'avaient rien compris. J'étais toujours le même, j'avais juste muri. Les punitions, je les collectionnais aussi un peu mais surtout j'les évitais. Avec la confiance que les autres pensionnaires avaient plassé en moi, j'arrivais à les convaincre de me protéger et de se sacrifier à ma place. C'est fout comme ils sont cons. Mais je n'étais que plus satisfait de ma puissance. J'avais énormément confiance en moi, et je savais que j'allais réussir. Devenir ce que j'ai toujours voulu devenir : quelqu'un.

Depuis toujours, je savais que j'étais différent des autres mais je n'avais encore jamais imaginé à quel point. Mais lorsque sans que je sache pourquoi le t-shirt d'Eliott s'est enflammé avant de s'éteindre avant que le jeune garçon ne soit brûlé, j'ai immédiatement su que c'était moi qui avait fait cela.

La directrice m'a convoqué. D'habitude, je suis plutôt du genre à ignorer cela et à n'en faire qu'à ma tête mais la règle n°1 me revenait subitement en mémoire. Amène les autres à te faire confiance. Si je voulais savoir comment j'avais réussi à faire cela, je me devais d'obéir et de me taire. Ainsi, j'entra dans le bureau de la directrice pour apprendre qu'en septembre, je partirais d'ici.

Je me contenta de me taire pendant son monologue et d'acquérir toutes les informations qu'elle pouvait me donner. Elle me parla de magie, de sorciers, d'école mais surtout de Poudlard, l'école de sorcellerie anglaise. Elle ne m'apporta que de faibles informations, juste ce que je devais savoir avant de faire mon entrée dans cette nouvelle école.

Je sais pas trop quel s sentiments m'habitaient à ce moment là. De la surprise, de la fierté aussi d'être différent, encore plus que ce que je n'imaginais, l'impatience de commencer une nouvelle vie et de quitter cette prison, l'angoisse de savoir si j'arriverais à m'imposer dans cette école. Mais une chose était sûr, j'étais déterminé à y arriver et à continuer de suivre mes règles.


La nouveauté

Voilà maintenant six années que je suis ici à Poudlard. Il y a eu des hauts, des bas, mais dans l'ensemble, j'suis plutôt content de ma vie ici. J'ai pas dérogé à mes règles. Sociable, j'ai quelques connaissances qui m'aident à assouvir ma soif de connaissance et de puissance. Egocentrique, je me fiche pas mal d'eux en vérité, je m'en sert. En cours, j'suis plutôt du genre à dormir pendant les cours de théories mais à vouloir prouver que je suis le meilleur en pratique. Voilà pourquoi j'adore les défenses contre les forces du mal, les sortilèges et la métamorphose. Par contre, histoire de la magie ou étude des moldus, c'est vraiment des matières qui ne servent à rien. Alors quand j'peux, je sèche un ou deux cours et j'vais fumer une petite clope dehors. C'est toujours mieux d'être dehors qu'enfermé dans une salle qui pue, avec un prof qui débite son cours sans se soucier de savoir si les élèves comprennent quelques chose. J'participe aussi souvent aux fêtes illégales qui se passent dans les cachots du château. Alcool, drogue, j'connais mais j'suis pas indépendant pour autant. La seule raison : ce serait une faiblesse que de dépendre de quelque chose ou de quelqu'un et je ne peux pas.

Je deteste toujours autant l'autorité et qu'on me donne des ordres. C'est peut-être pour cela que je suis aussi abonné aux punitions mais qu'importe, j'en ai l'habitude. Je joue aussi au quidditch, cela me permet de me défouler lorsque j'ai les nerfs contre quelqu'un. Je fais même partie de l'équipe de ma maison. Bon, l'esprit d'équipe, c'est pas du tout mon truc. Mais tant que j'ai ma batte et que je peux allumer quelques imbéciles, adversaires mais aussi coéquipiers, je ne me gêne pas. Evidemment, je vise le poste de capitaine parce que je supporte pas qu'on me dise ce que je dois faire. J'aime arriver en retard lors des entrainements, de faire l'inverse de ce que l'on me demande. Le poste de capitaine, cela ne serait pas pour l'équipe mais pour moi. Etre mon seul maître.

Physiquement, je n'ai jamais vraiment changé. J'ai toujours été plutôt grand et costaud pour mon âge, c'est peut-être pour cela que j'ai le dessus lorsque je décide de me battre. Il m'arrive de me raser complètement la tête mais je préfère avoir les cheveux un peu plus long, cela me donne moi l'air d'un fachiste. J'ai les yeux bruns et l'air toujours froid et distant même si je me force à sourire, c'est ce que m'a toujours expliqué Jesse. Par rapport à mes fringues, je ne suis pas la mode, parce que je ne suis pas un mouton. Je m'habille comme je veux, comme je fais toujours ce que je veux d'ailleurs. Généralement, c'est plutôt jean, t-shirt et baskets.

Et dans le château, il y a aussi les filles. Bon alors, les sentiments, c'est pas pour moi. Donc l'amitié, déjà vous oubliez mais l'amour aussi. Alors oui, j'ai eu ce qu'on peut appeler des conquêtes, des coups d'un soir. Elle était d'accord, donc pas d'ambiguïté entre nous. Mais bon, j'suis pas non plus le mec salop, macho et dragueur à souhait. Il m'en arrivé d'avoir des copines. Mes histoires ont duré plus ou moins longtemps mais toujours sans sentiments. On passait du bon temps, je prenais ce qu'elle avait à m'offrir et puis on se séparait. Enfin, plutôt je la quittais. Règle n°4, oblige. On ne m'enlève pas ce qui m'appartient. Et oui, je suis possessif. L'une d'elle à tenter de me larguer, parce qu'elle était amoureuse d'un Poufsouffle. Le pauvre, il en a prit pour son grade. Une semaine à Sainte Mangouste. J'vous raconte pas, lorsqu'il est revenu, il ne voulait plus entendre parler de la fille en question. Personne n'a jamais su que c'était moi et je sais qu'il ne dira rien.

Cette année, j'entre en septième année. Dernière ici, dans cette école avant le monde actif. Je sens que je vais encore bien me marrer cette année. Continuez de suivre mon histoire et vous verrez que l'on ne s'ennuie pas avec moi.
Revenir en haut Aller en bas
https://marionrpg.forumactif.org
 
Histoire de Thomas
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Histoire de Milan
» Histoire de Vince
» Histoire de Giovanni
» Thomas MORGAN
» Mark JULLIEN (histoire +RP + amis RP)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marion RPG :: Forums Harry Potter :: Thomas Morgan-
Sauter vers: