Marion RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Marion RPG

toutes les archives RPG de Marion
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 chapitre 24 - Dans une petite ville au nord de l'Irlande

Aller en bas 
AuteurMessage
Marion
Admin



Messages : 1000
Date d'inscription : 19/05/2015

chapitre 24 - Dans une petite ville au nord de l'Irlande Empty
MessageSujet: chapitre 24 - Dans une petite ville au nord de l'Irlande   chapitre 24 - Dans une petite ville au nord de l'Irlande I_icon_minitimeMer 21 Oct - 21:14

RP : Dans une petite ville au nord de l'Irlande
« On se casse d'ici Kazan » Le chien se redressa en entendant l'ordre de son maître mais semblait assez dubitatif. Si je vous jure, un chien peut avoir l'air dubitatif avec ses petits yeux ronds, sa bouche ouverte, la langue pendante et la queue entre les jambes. Et ben voilà, la tête qu'avait Kazan lorsque Baptist était entré en trombe dans la maison et avait parlé avec l'air passablement énervé. « Si je reste ici, je vais me faire bouffer par les cafards » Sans un regard pour l'animal, il s'était dirigé vers ses affaires et avait tout fourré dans un sac sans se soucier de froisser ses fringues. Il avait les sourcils froncés et ce n'était en général pas bon signe. Il tria rapidement ses affaires. Pas questions d'emmener trop de choses et il laissa ses journaux sur le sol mai il prit la couverture, cela pouvait toujours lui servir. Il ne savait pas dans quelle aventure, il s'embarquait mais il n'avait pas le choix. Il en avait marre de cette ville, de cette baraque de merde et il voulait partir et vite, très vite. Il ne voulait pas risquer que son fils l'appelle ou que Jordane tente de le joindre pour s'excuser. Il ne voulait pas non plus croiser Gale ou même Maddie. Il  semblait dans un état second et quelques instants plus tard, il ouvrait la porte de la maison, faisant signe à son chien de le suivre. En même temps, il était tellement énervé qu'il était capable de laisser son chien seul s'il rechignait à le suivre. Mais Kazan était intelligent et il avait bien compris ce qu'il risquait et il se mit à trottiner à côté de son mètres.

Baptist marchait d'un pas rapide et déterminé. Heureusement, la neige avait fondue et les routes étaient dégagé. Il allait pouvoir partir, loin d'ici. Mais pas question de marcher pendant des heures, il n'était vraiment pas d'humeur. S'arrêtant dans une ruelle peu éclairé, il se décida à voler une bagnole. Il avait déjà essayer lors de sa sortie de prison mais il s'était fait interrompre par Shaylee. Pas cette fois et quelques secondes plus tard, il s'installait au volant, Kazan sur le siège passager et le sac balancé à l'arrière. Appuyant sur l’accélérateur, il n'avait qu'une hâte, sortir de la ville et lorsque le panneau fut derrière lui, il commença alors à se détendre et à ralentir. Il n'avait pas envie de se faire arrêter par les flics et de finir la nuit au poste de police. Avec son casier et ce qu'il venait de faire aucun doute qu'il aurait droit à un nouveau procès et il n'avait pas besoin de ça en ce moment. Les yeux fixés sur la route, cela faisait plusieurs années qu'il n'avait pas pris le volant et pourtant, il n'avait rien perdu.

Baptist roulait sans savoir où il allait et sans s'en soucier d'ailleurs. Peut lui importait sa destination, de toute façon, il comptait bien rouler jusqu'à ce que le réservoir soit vide. L'important pour le jeune homme était de s'éloigner au maximum de Waterford et de Tramore. D'ailleurs, sur le trajet, son portable se mit à sonner et sans même regarder qui était l'interlocuteur, il balança le mobile par la fenêtre. Rien à foutre que celui-ci lui soit nécessaire, que celui-ci lui avait coûté du pognon, rien à foutre que personne ne pourrait plus le joindre. Bien au contraire, c'est exactement ce qu'il cherchait. Il en avait ras le bol de tout et de tout le monde et il avait besoin de prendre l'air. Il ne savait pas encore les conséquences que cela aurait sur son avenir mais peu lui importait. Depuis trois mois, tout le monde comptait sur lui, tout le monde lui faisait des reproches et pour une fois, il voulait juste penser à lui. Il ne savait pas combien de temps il lui faudrait pour se calmer, pour se rendre compte que des gens lui manquait mais c'était nécessaire pour qu'il ne finisse pas par égorger quelqu'un.

Cela faisait plusieurs heures qu'ils roulaient lorsque la réserve d'essence commença à s'allumer. Tant mieux, il était dans un petit village et c'était parfait. Il se gara sur le bord de la route, fit sortir Kazan et attrapa son sac. Il était dans un coin paumé au nord de l'irlande et c'était juste parfait. Il marcha quelques instants et entra dans le premier bar ouvert. Son chien resta à l'extérieur et l'homme commanda un scotch. Aujourd'hui, c'était décidé, pour la première fois, il allait se bourrer la gueule. Et il faut voir comme il enchaîna les trois premiers verres. Il ne pensait surtout pas rencontrer quelqu'un qu'il connaissait.

« Baptist ? »
« Ca me fait plaisir de te voir. Tu permets que je m'installe près de toi ? Quand bien même tu ne voudrais pas, je le fais quand même. »


Baptist n'avait jamais été un grand consommateur d'alcool. D'ailleurs, il avait fallu qu'il attende d'être étudiant en médecine pour boire son premier verre d'alcool. C'était comme cela qu'il avait fait la connaissance de Simon. Il s'en souvenait comme si c'était hier. Cela faisait quelques jours qu'il avait pris sa chambre étudiante loin de ses parents et qu'il avait fait la connaissance de Loris, son colocataire. Le courant entre eux était de suite bien passé. Il faut dire qu'ils se ressemblaient sur beaucoup de points et ils avaient la même envie de réussir les études. Ce n'est qu'après avoir pris leur marquer dans l'université qu'ils eurent envie de sortir un peu et de participer à une fête étudiante. Loris n'était pas un grand consommateur d'alcool non plus et c'était plus pour essayer de se faire des amis que pour finir par se rouler par terre, plein d'alcool. D'ailleurs, s'ils n'avaient pas été tout les deux, aucun doute que Baptist serait rentré se coucher parce qu'il s'emmerdait. C'était Simon qui leur avait payer un verre. Simon, c'était le boute-en-train, la grande gueule, le charmeur, le fêtard et le dragueur lourdingue. C'était lui l'organisateur de ces soirées et il mettait toujours un point d'honneur à ce que tout le monde se sente bien. Baptist n'avait jamais pensé pouvoir s'entendre avec un mec comme cela mais malgré cela, c'était un bon gars qui avait d'énormes facultés pour les études mais qui avait failli échouer. Sans Baptist et Loris, il ne serait jamais devenu médecin. C'était cela qui avait rendu les trois amis inséparables pendant plusieurs années. Même si à présent, eux étaient à Londres et lui en Irlande. Il adorerait leur rendre une petite visite et voir ce qu'était devenu Melvin, Nolan et Keylissa Antony. Ils devaient avoir bien grandi depuis tout ce temps. C'était décidé, il prendrait des billets pour Londres lorsqu'il se sera réconcilier avec son fils. Pas question d'aller la bas sans lui, il lui avait trop souvent parler du trio infernal pour l'empêcher de les rencontrer. Pendant ce moment de nostalgie, il avait continué d'avaler les verre de scotch comme si c'était du petit lait. Et autant dire qu'il commençait à être bien amoché. Il lui en fallait pas plus pour être dans un sale état et d'ici quelques verres, il n'arriverait même plus à marcher. Mais pour l'instant, il était bien assis sur son tabouret et ne comptait pas partir de suite. Pire encore, il commanda un autre verre.

Il avait l'impression d'être bien. Seul, sans personne pour lui parler de problème, pour lui reprocher quoi que ce soit. Il se sentait apaisé même si ce n'était qu'une illusion due à l'alcool. Mais il n'imaginait pas que bientôt, il ne pourrait plus boire tranquillement. C'est lorsqu'Earlene posa ses fesses à côté de lui qu'il commença à regretter d'être dans cet état et qu'il comprit que le scotch commençait à lui monter à la tête. Cela faisait pas loin de six mois qu'il n'avait pas revu la demoiselle. Il faut dire qu'il s'était bien amusé pendant ses cours de cuisine en prison. En fait, il n'avait jamais pu la supporter et elle le lui rendait bien. Au fur et à mesure, cela était devenu plus un jeu qu'autre chose mais aujourd'hui, il n'avait pas envie de jouer, il n'était pas d'humeur. Il voulait la paix mais avec elle, ce n'était malheureusement pas gagner. D'ailleurs avant même qu'il ne place un mot, elle lui signifiait qu'elle n'était pas décidé à partir. « Non mais vraiment, j'ai envie d'être seul alors laisse moi tranquille, j'suis pas d'humeur » Aucun doute que ce n'est pas en lui disant cela qu'elle va partir. Au contraire.

« Oh, tu prends un verre ? Ecoute, je vais t’accompagner. Serveur ? » L’homme se tourne vers moi, me prêtant toute son attention. « La même chose s’il vous plait, que je constate quelle est cette chose dégueulasse qu’il ingurgite depuis tout à l’heure. »
« Alors, il se passe quoi ? Tu vas me dire pourquoi tu te bourres la gueule ? Ou, à moins que ce ne soit pas encore fait et que c’est ce que tu comptes faire ? Parce que pense bien que je ne vais pas te laisser faire ! Tu me connais, je suis une véritable chieuse. »
« Si tu veux, on peut aussi parler du beau temps, bien qu’il n’y ait évidemment rien à dire sur celui en Irlande… Enfin, je ne vais pas me plaindre, ça m’avait manqué, tout comme les paysages ! »
« Ou l’on peut parler de ce truc que tu bois. C’est dégueulasse, c’est quoi ? »

« Putain, t'es toujours aussi chiante » Cela avait toujours été une qualité ou un défaut de Lene, cela dépendait du moment et de l'état d'esprit. Là autant dire que ça ressemblait plus à un reproche dans la bouche de Baptist. Il était parti à l'autre bout du pays pour être seul, pour aller dans une ville où il ne connaîtrait personne et pourtant, il devait tomber sur la fille la plus casse couille qu'il ait jamais rencontré. Autant dire que lui demander de partir n'allait certainement pas l'inciter à le faire et il savait bien que maintenant, il serait forcé de se la coltiner jusqu'à la fin de la soirée. Avec un peu de chance, il serait rapidement bourré et il aurait vite besoin d'aller se coucher et d'être enfin seul. En tout cas, pour lui, ce n'était pas une bonne nouvelle que de tomber sur la demoiselle, surtout en ce moment qu'il n'était pas bien das sa tête, pas bien dans sa peau. Quoi qu'il en soit, elle pouvait lui faire la morale, il n'en avait vraiment rien à carrer. Et il avait décidé de finir totalement saoul que ça lui plaise ou non. Il ne répondit même pas, lorsqu'elle s'adresse au serveur en signifiant que la boisson de Baptist ne devait pas être très bonne. Et pour avoir raison, il termina son verre cul sec avant de demander au serveur de lui en mettre un autre. Il commençait à ne plus être très net mais il ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin. « Oui, c'est exactement ce que je compte faire et qu'est ce qu'il y a de mal à vouloir se bourrer la gueule ? J'ai pas besoin de ton consentement pour ça. » Il ne s'occupait alors plus d'elle tandis qu'elle commença à parler du temps, des paysages de l'Irlande. Autant de sujets totalement inutiles et qui ne passionnent pas l'homme et il fait exprès de l'ignorer et en profite même pour lui tourner le dos, pour regarder les autres clients du bar. Il avait terriblement envie de pisser mais il savait aussi que s'il se levait, il aurait du mal à aller jusqu'au WC sans encombres. Il tourna alors la tête lorsqu'elle signifia que la boisson était infâme. Il lui adressa un sourire assez sarcastique avant de prendre le verre de la demoiselle et de le voir cul sec. « Du scotch. Et si c'est dégueulasse, t'as qu'à pas en boire. » Il n'était pas décidé à faire des efforts pour elle.


« Oui, je sais. On me le dit assez souvent et je commence à penser que tout le monde se fait passer le mot pour me le répéter. »
« Ca c’est de la provocation. » Dis-je, en penchant la tête sur le côté et en le regardant boire son verre d’une seule traite. « Tu me prouves que tu es un vrai bonhomme ? »
« Après tout, fais ce que tu veux, mais je serai là pour te ramener et si je dois fouiller tes poches pour trouver la carte de l’hôtel ou tu crèches, ou l’adresse de ton ami, ou même encore te laisser endormi dans ma voiture, ce n’est pas un problème. Tu sais Ô combien je peux être têtue. Tu me remercieras demain matin, lorsque tu seras moins désagréable. »
« Ecoute, quand tu auras décidé de rentrer, tu me fais signe. S’il faut être considéré comme le chauffeur du soir pour raccompagner Monsieur, ça ne me dérange pas. »
Revenir en haut Aller en bas
https://marionrpg.forumactif.org
 
chapitre 24 - Dans une petite ville au nord de l'Irlande
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» chapitre 22 - A dada sur mon bidet
» Chaptire deux : Petite pause détente
» Chapitre dix : C'est terminé
» Chapitre soixante-six : fin
» Chapitre huit : On a un problème

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marion RPG :: Waterford :: Baptist Levingston :: Histoire-
Sauter vers: