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 Chapitre huit : On a un problème

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Marion
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Chapitre huit : On a un problème Empty
MessageSujet: Chapitre huit : On a un problème   Chapitre huit : On a un problème I_icon_minitimeLun 1 Juin - 14:39






Chapitre huit

On a un problème

Baptist avait enfin réussi à décrocher un job. Pourtant, il ne pensait pas qu'il y parviendrait aussi rapidement avec son casier judiciaire et surtout qu'hormis ses compétences de médecin, il n'avait rien. Il avait bien essayé les salles de sports mais il s'était fait remballer dès qu'il parlait de la prison, il avait même essayer quelques bars mais cela s'était passé aussi mal. Aujourd'hui, il pouvait le dire, il était assistant détective. Et sa patronne lui avait même filé une avance pour qu'il se trouve un appart. Pourtant, il avait utilisé l'argent pour autre chose. Tout d'abord, il avait acheté un bon paquet de croquettes pour Kazan, ainsi qu'un panier confortable et un ballon pour qu'il s'amuse. Ensuite, il avait écumé les magasins de jouets pour trouver quelque chose d'unique à offrir à Célian. Le petit garçon avait été heureux en voyant le cadeau de son parrain et cela suffisait au bonheur de Levingston. Il avait aussi acheté un autre cadeau pour Nathan. Même s'il ignorait encore où était son fils, il voulait croire encore qu'il parviendrait à le revoir et à le récupérer.

Et pour lui alors, qu'est ce qu'il avait prévu ? De la nourriture déjà, c'était essentiel s'il ne voulait pas perdre encore plus de kilos. Et puis, il était allé à la piscine pour se payer un abonnement. C'est peut-être complètement stupide mais pour lui, c'était ce dont il avait besoin, il avait envie et il n'avait même pas réfléchi à acheter un lit ou des fringues. Depuis ce jour là, il passait à la piscine municipale tous les jours, tous les soirs. Cela l'aidait à tenir le coup et il pouvait en profiter pour se doucher. Pour Baptist qui aimait l'eau, cela lui redonnait un peu de baume au coeur.

Et aujourd'hui, il était en train d'enchainer les longueurs à son rythme sans se soucier des autres. Il n'y avait pas tellement de monde et c'était mieux ainsi. Il venait, il nageait, il se douchait et il partait. Jamais il n'avait engagé la conversation avec d'autres nageurs ou nageuses, sauf ce jour là, où il s'était fait aplatir par une femme et quelle femme. D'ailleurs en parlant d'elle, voilà qu'elle était à nouveau là mais elle fit une meilleure entrée en matière que la dernière fois. Il s'approcha d'elle avant de lui sourire.
« Hey ! ça fait longtemps !
- Ben oui, quasiment un mois. Alors qu'est ce que tu deviens ?
- Oh tu sais, la routine. Université, maison, hôpital… »
La dernière fois qu'il avait vu la belle Jordane, cela avait terminé sur le capot de sa porsche à l'air libre. Autant dire que cela avait été assez ... bestial sans aucun doute mais en même temps, l'un comme l'autre n'avait qu'une envie : baiser. Et autant dire qu'ils s'étaient contentés de ça. Pas ou peu de préliminaires, pas de sentiments et très peu de tendresse. De toute façon, Baptist ne pensait pas la revoir. En même temps, hormis son prénom, sa passion pour les belles voitures, sa phobie des chiens et sa capacité à plonger sur des inconnus, il ne savait pas grand chose sur elle et c'était peut-être mieux ainsi. Peut-être que si elle savait qu'il était SDF, qu'il venait juste de trouver un boulot et que le chien qui lui avait fait peur était le sien, elle le verrait peut-être différemment. Mais peu lui importait, d'ailleurs, il n'avait pas pensé à elle depuis ce jour là.

Pourtant, lorsqu'elle glissa dans l'eau pour venir poser ses mains autour de son cou, il ne pu s'empêcher d'avoir à nouveau envie d'elle. Il glissa ses bras autour de sa taille pour l'approcher un peu plus de lui. Il pouvait sentir son parfum et poser ses yeux sur ses seins. Il ne remarqua même pas que ceux ci avaient un peu grossi. Preuve qu'il n'avait pas forcément mémoriser tous les détails concernant son physique.
« Et j’ai une nouvelle à t’apprendre aussi. Mais j’te laisse deviner parce que sinon, ce n’est pas marrant. »
Par contre, l'idée de jouer aux devinettes n'était pas tellement de son goût. Il n'a jamais été très doué dans ce domaine et ce n'est pas aujourd'hui que cela va commencer surtout que jamais il ne peut imaginer que la surprise est en fait une petite fille.
« J'suis nul en devinette et je peux pas y passer la nuit, faut que je sois parti dans vingt minutes alors on passe le moment où je réfléchis et tu me dis de suite ce que c'est.
- J’avais deviné que tu n’étais pas d’un naturel patient. Parce que vue la manière dont tu m’as sauté dessus l’autre soir, soit tu étais réellement en manque, soit tu aimes les quicky.
- T'étais pas contre, il me semble et puis, tu m'as aussi bien allumé »
Une chose était certaine, c'est que l'un comme l'autre voulait la même chose. Ce n'était pas elle qui avait commencé à se déshabiller dans sa voiture et à l'allumer sans aucun scrupules ? Là encore, c'était elle qui venait se coller à lui et glissait ses jambes contre les siennes. Bon, il n'était pas en reste non plus et ses pensées étaient très claires. D'ailleurs, il passa sa langue sur ses lèvres de façon très sensuel et aucun doute que plus d'une femme aurait alors décidé à ce moment là de lui sauter dessus. J'en connais au moins deux qui n'auraient pas hésité. Et il ne cachait pas ses intentions. Si elle voulait remettre ça, il n'était pas contre mais la piscine municipale n'était pas la meilleure solution. Il y avait du monde dans l'eau et cela ne serait pas tellement discret. Mais il se voyait déjà rejoindre les vestiaires des femmes et faire cela encore une fois de façon sauvage. Bizarrement, il s'étonnait à prendre encore plus son pied dans des situations un peu cocasses. Peut-être parce que cela ne lui était jamais arrivé, cela lui avait à peine traverser l'esprit. Mais il sentait qu'avec Jordane, il pourrait assouvir tous ses fantasmes et autant dire que ça l'excitait. Tant qu'il n'y avait pas de sentiments, juste du sexe, cela lui convenait. C'est vrai que c'était lui qui l'avait suivi en dehors de la piscine, qui l'avait attendu mais au départ, ce n'était pas pour la baiser, enfin pas seulement. Mais maintenant, il ne regrettait pas la fin de leur entrevue. Aujourd'hui, il pensait que ce serait sensiblement la même mais il se trompait. D'ailleurs, elle parla sans détour, sans tourner autour du pot.
« Le capot a eu des conséquences. Je suis enceinte et il est de toi puisque depuis que j’me suis laissée aller à mes pulsions avec toi, je n’ai eu personne d’autre. Si tu veux assumer, je ne t’en empêcherai pas. Sinon, je peux me débrouiller seule. Je venais juste te tenir au courant. Bonne journée. »
il sentait alors incapable de bouger lorsqu'elle se détacha de lui et commença à sortir de l'eau. Il n'a toujours pas bouger lorsqu'elle disparait dans les vestiaires. Il faut dire qu'il est tout retourner. Cette femme qu'il connait à peine vient lui annoncer qu'elle attend un enfant de lui, comme si elle lui annonçait qu'il allait neiger sur toute la ville demain. Bordel, mais avoir un enfant, ça se prend pas à la légère et il est pas prêt à prendre en charge un marmot. Déjà qu'il fait tout pour récupérer son fils et qu'il doit trouver un boulot, trouver un logement, sans oublier Célian, son filleul qui compte sur lui. Qu'importe, il n'assumera pas, il la laissera se démerder seule. Après tout, elle ne connait pas son nom, pas son adresse et elle ne risquait pas de venir le déranger, il suffirait juste d'aller dans une autre piscine régulièrement. Toujours sous le choc, il sortit à son tour de l'eau pour se rendre au vestiaire. Cette fois-ci, ce fut à lui de traîner sous la douche. Laissant glisser l'eau sur son corps beau et musclé, il ne cessait de réfléchir. Pourtant, il avait pris sa décision alors pourquoi cela le perturbait encore ? Peut-être parce qu'il avait vu Célian grandir sans son père et à quel point cela avait eu des conséquences sur l'enfant. Après tout l'enfant qui allait naître, n'avait rien demander et puis, il aurait du utiliser un préservatif, il avait fait le con. Il devait assumer ses actes. Il se décida enfin à sortir de sous l'eau et à s'habiller. Quelques secondes plus tard, il était dehors et rejoignit Jordane, la voiture étant au même endroit que la dernière fois. Il commença par lui arracher la clope du bec.
« Je te préviens, je te revois avec un truc comme ça à la bouche, j'amène mon chien pour te foutre une peur bleue.
- Crois-moi, vu mon patrimoine génétique, cet enfant aura plus à se soucier que d’une simple cigarette. »
C'était fou comme l'un et l'autre se ressemblait et c'était certainement pour cela qu'ils étaient irrémédiablement attirés l'un par l'autre. Et plus, il la détestait et plus il avait envie d'elle. C'était incroyable mais il ne parvenait pas à maîtriser ses pulsions concernant la demoiselle. Pourtant, il n'a jamais été un chaud lapin, il a toujours été fidèle à son ex-femme et d'ailleurs, Jordane est la première femme avec qui il couche en dehors de Maddie. Mais il faut dire que cela lui plait. Malgré le fait qu'elle vient de lui apprendre qu'il va être père avec tous les problèmes que cela pose, il ne peut s'empêcher d'être toujours autant attiré par elle, par son physique par son caractère. Et le pauvre, il n'en a pas encore terminé avec ça.
« Je dois admettre que je ne pensais pas que ça serait toi le donneur. Enfin bon. Moi, ça me va très bien. Oui, je t’ai piégé. Je voulais un gosse, tu me plaisais. Point final. Je n’attends rien de toi… »
Il tombe encore des nues lorsqu'elle lui apprend qu'il est un simple donneur. Qu'elle voulait un gosse et que c'est tomber sur sa gueule. Putain, mais elle est égoïste ma parole, c'est pas croyable. Comment peut-il imaginer laisser sa future fille entre ses mains ? Pas question et pas de chance pour Jordane, elle est tombé sur un mec coriace et encore plus lorsqu'il s'agit des enfants. Baptist a beau avoir son caractère et ses défauts, il a aussi beaucoup de tendresse et d'amour concernant les enfants. Il suffit de le voir quelques années plus tôt en compagnie de Nathan et Célian. Un vrai papa poule et pour lui, cela semble inconcevable de ne pas reconnaître sa fille, même s'il ne l'a pas voulu, même si Jordane est une salope qui s'est servi de lui. Au contraire, il ne peut pas laisser sa fille avec une mère aussi indigne.
« T'es vraiment égoïste, tu penses qu'à toi et à tes envies. T'as pensé à cet enfant ? Tu sais ce que c'est de grandir sans ses deux parents ? »
« Sale connard ! Ca c'est pour le chien ! T’es méprisable. Presque autant que moi. Beaux gênes pour mon enfant. »
Mais elle ne semblait pas décidé à l'écouter et elle allait partir avant de se raviser et de lui mettre une claque. Baptist porta alors la main à sa joue et un sourire trônait sur ses lèvres. S'il était méprisable, il n'était pas le seul. un partout comme on dit dans ce cas là et cela lui plaisait plutôt bien de ne pas être le mec trop gentil qui se fait balader par une garce comme Jordane.
« Je me met juste à ta hauteur, chérie
- Oh mon cœur, tu me fais trop plaisir. Tu veux qu’on continue avec les petits noms ? Mon petit chou à la crème, mon susucre, mi amor. »
Et puis lui, il lui avait simplement menti pour son chien et non pas à propos d'un bébé. Elle lui avait mis une gifle et pourtant, cela ne l'avait pas mis en colère bien au contraire. Limite, s'ils n'étaient pas en train de parler de leur futur progéniture, il se serait jeter sur elle pour l'embrasser à pleine bouche. Ça en devenait presque maladif, comme une drogue. Et je vous rassure, ça ne faisait cela qu'avec elle. Il était bien conscient qu'ils avaient trop de choses en commun et en même temps, trop de choses différentes. Lorsqu'il était en sa compagnie, il ne réfléchissait plus, il se contentait d'agir pourtant, il faudrait bien que cela change. Elle était enceinte. Cela faisait onze ans qu'il n'avait pas connu la grossesse d'une femme et il se souvenait comme Maddie avait pu être chiante avec ses envies de fraises à cinq heures du mat', ses sautes d'humeur. Déjà que sans être enceinte, Jordane était particulièrement chiante et il ne voulait même pas imaginer ce que cela allait être maintenant. Et encore, elle ignorait toujours tout de lui. Qu'est ce qu'elle dirait si elle savait qu'il était à la rue, qu'il sortait de taule ? Le considérerait-elle encore comme quelqu'un de méprisable ? Certainement et plus encore.
« Pourquoi tu m'a piégé ?
- Je suis censée à la fin de la grossesse connaitre une ablation des ovaires. T’es toubib nan ? Tu connais le gêne BRCA ? Celui pour le cancer du sein, de l’utérus et des ovaires. » Je levai les pouces. « Ma grand-mère l’a, je l’ai, ma mère aussi bref, c’est de famille. Yihaa. Donc je veux un bébé. Avec ou sans le père. J’ai une famille derrière et un amoureux transi qui m’attendent derrière. »
Il l'écouta ensuite parler de ses ennuis de santé. Evidemment, qu'il savait ce que c'était, ce que cela signifiait et ce que cela pouvait engendrer. Il sentait bien qu'elle n'avait aucun besoin de lui et il n'avait pas besoin d'elle non plus mais pour rien au monde, il abandonnerait son enfant. Ce serait reproduire les erreurs de ses parents et il s'est toujours jurer de ne jamais le faire.

« Pourquoi t'as pas demander à ton amoureux transi de faire le donneur de sperme ? Tu voulais quelqu'un qui soit pas chiant, qui ne fasse pas d'histoire ? T'as tablé sur le mauvais gars alors. 
- Oh, serais-tu jaloux mon chéri ? Disons que je suis une femme difficile et qu’il n’aurait pas fait un bon donneur. De plus, tu me semblais plutôt agréable. Hormis le fait que tu sois un sale con bien sûr.
- Moi, jaloux ? En même temps, tu m'a choisi moi pour être le donneur plutôt que lui, il doit certainement pas être aussi attirant que moi »
Certainement un gamin, encore puceau, pleins de boutons sur le visage et qui bégaie dès qu'il aperçoit la jeune femme. Rien que d'imaginer la tronche du gars, il ne peut réprimer un sourire. Il lui adressa un sourire avant de continuer.
« Il va falloir que tu t'habitue à dire notre enfant, je compte bien le reconnaître et assumer mes droits vis à vis de lui ou d'elle.
- Chouette, assume donc tes droits et une fois que le gamin va venir au monde, tu vas entamer des poursuites pour me le retirer ? Tu ne me prendras pas cet enfant. Jamais. »
Et enfin, il compris pourquoi, elle voulait simplement un donneur et pas un père. Elle avait peur de perdre l'enfant. Mais là encore, il voyait sa réaction de façon totalement égoïste. Elle le dégoutait vraiment et il se demandait ce que deviendrait l'enfant sans quelqu'un de sensé et raisonnable à ses côtés.
« C'est vrai que je te trouve complètement cinglé, vraiment trop égoïste et un poil nerveuse. En plus, je pense pas que tu sois assez mature pour assumer le marmot
- C’est bon, t’as fini ta psychanalyse. Bientôt tu vas ressortir le fait que si je suis tellement arrogante, c’est parce que je manque considérablement de confiance en moi.»
C'était l'entière vérité et il savait ce qu'il risquait mais peu lui importait.
« Je t'enlèverais pas l'enfant. Contrairement à toi, je pense avant tout à son bonheur et il doit être entouré de ses deux parents. Si tu me laisse cette place, je ferais rien contre toi
C’est bien, nous sommes d’accord alors.»
Mais si tu cherches à m'évincer, tu risquerait de plus en souffrir que moi. Baptist ne se voilait pas la face, il savait très bien qu'il avait un sale caractère et ce, depuis trois années seulement. La prison lui avait fait prendre conscience de beaucoup de choses notamment que la vie qu'il avait mené pendant presque 35 ans, ne ressemblait pas tellement à la réalité. Son cocon doré avait pris fin et il savait que s'il voulait survivre sans trop en chier en taule, il n'avait pas le choix. Il avait du se montrer impitoyable et surtout ne pas montrer ses sentiments. Aujourd'hui, il restait au fond de lui, ce petit garçon gentil, serviable, affectueux et très obéissant mais il le laissait enfoui au plus profond de lui. Il préférait se montrer comme un sale type, insolant, arrogant pour préserver sa vie privée. Avec Jordane, cela se faisait presque naturellement. C'était une garce, une peste, le genre de fille qu'il a toujours détesté. Il savait alors comment réagir pour ne pas se faire avoir, pour ne pas passer pour le bouffon de service dont elle pourrait rigoler avec ses amies. Ah non, cette époque là est révolue. Il accueillait presque son insulte comme un compliment. Si elle cherchait à l'énerver, il en faudrait beaucoup plus. Il avait appris à maitriser ses émotions, à garder son sang froid dans toutes les circonstances.
« Rendez-vous la semaine prochaine à cette adresse à 11 heures du matin. Je crois que je vais te laisser. Si on ne s’envoie pas en l’air, je ne vois aucune raison de rester en ta compagnie. Tu m’insupportes grandement. »
Il la regardait griffonner quelques mots sur un papier et il glissa l'adresse dans sa poche sans même la regarder. Tandis qu'elle commençait à ouvrir la portière, il la ferma avant de s'approcher d'elle.
« Oh, non, non, non. Tu vas pas partir comme ça. Tu m’insupporte tout autant et pourtant, j'ai terriblement envie de toi. »
Sans ménagement, il glissa ses mains sous son haut pour aller directement sur ses seins. Le bébé était dans un coin de son cerveau et là, c'était plutôt son entre-jambe qui le faisait réagir. Il voulait la prendre, là maintenant, tout de suite et il savait qu'elle en avait certainement autant envie que lui.
« Je ne suis pas ta putain, chéri. Si tu veux m’sauter cette fois-ci, ça sera à l’intérieur, dans une bâtisse comme les gens civilisés. Nous ne sommes pas des animaux. »
Non mais sans déconner, elle est pas bien cette gonzesse. Heureusement, qu'il n'est pas en état de se poser des questions et de réfléchir sinon, il prendrait certainement peur pour sa fille. Si la gamine prenait le même caractère que sa mère et le tempérament de son père, elle était mal barré la pauvre. Et peut-être que sa venue au monde ne serait peut-être pas un si beau cadeau du ciel. Mais pour l'instant, l'homme ne pensait pas encore aux conséquences de l'arrivée de la pépette. Les biberons, les nuits courtes, les visites chez la pédiatre, les dents, l'apprentissage de la marche ou de la parole. Toutes les étapes nécessaires pour l'épanouissement d'un enfant et dont l'homme voudrait être présent. Cela allait certainement lui pomper pas mal d'énergie sans oublier sa volonté de récupérer son fils qui vivait toujours à Londres, son envie de faire payer à Conroy ses trois années de prison ou encore le fait qu'il devait éloigner Micah de Célian. Autant de buts qu'il se fixait jour après jour mais il ne se rendait pas compte que cela était difficilement compatible avec l'arrivée d'un bébé surtout qu'il n'était pas amoureux de la mère, qu'il ne comptait pas l'épouser ou vivre avec elle. Simplement coucher, c'était déjà largement suffisant. Et il sentait bien qu'elle en avait autant envie que lui. Pourtant, lorsqu'il commença à la caresser, elle le gifla. Surpris d'abord, il arbora un petit sourire en coin quelques secondes en suite lorsqu'elle commença à lui expliquer ce qu'elle voulait. Ainsi, elle voulait simplement contrôler la situation. Cela lui convenait parfaitement.
« Je connais un hôtel pas très loin d'ici avec des chambres pas forcément très grandes ou très luxueuses mais pour ce qu'on a faire, ça devrait largement suffire »
Pas question de proposer d'aller chez lui, il n'était pas fou.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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