Marion RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Marion RPG

toutes les archives RPG de Marion
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

 

 Chapitre quinze : Jeune femme en détresse

Aller en bas 
AuteurMessage
Marion
Admin



Messages : 1000
Date d'inscription : 19/05/2015

Chapitre quinze : Jeune femme en détresse Empty
MessageSujet: Chapitre quinze : Jeune femme en détresse   Chapitre quinze : Jeune femme en détresse I_icon_minitimeVen 16 Oct - 20:26






Chapitre quinze

Jeune femme en détresse

« Il le fallait Maddie, on pouvait pas lui cacher cela toute sa vie »
Cela faisait plus de trois ans que Baptist n'avait pas parler à son ex femme et ce coup de fil s'était résumé en une dispute.
« Arrête de raconter n'importe quoi, ce n'est pas pour l'avoir que pour moi que je lui ait dit la vérité »
Baptist avait annoncé quelques jours plus tôt à Nathan qu'il n'était pas son véritable père et le garçon avait été vraiment sonné par cette nouvelle. Apparemment, sitôt rentrer chez lui, il avait harcelé sa mère de questions et maintenant, elle lui passait un savon.
« Tu veux pas arrêter de crier ? Ecoute, je passe te voir demain après le boulot, on en parlera tranquillement »
Voilà qu'elle venait de lui raccrocher au nez et qu'elle était vraiment énervé contre lui. Bon, il pouvait la comprendre mais en même temps, elle n'avait pas tellement de leçon à lui donner après ce qu'elle avait fait contre lui. Il soupira tandis qu'il rangeait son portable dans sa poche. Il avait la main comme un glaçon et il remit son gant pour éviter que ses doigts ne tombent comme des stalactites. La neige était bien tombé sur la ville et autant dire qu'il faisait nettement plus froid que le mois dernier. Cela semblait réjouir les enfants qui s'amusaient à faire des glissades ou à s'envoyer des patates de neige dans la figure. Cela lui rappelait ses moments avec Nathan des années auparavant et il attendait avec impatience ce week-end pour l'emmener faire du ski. Il savait que le garçon maîtrisait pas mal ce sport dans son enfance mais il doutait que Maddie l'ai laissé continuer de pratiquer cela à son retour à Londres. Ce serait l'occasion de se retrouver mais pour cela, il devait encore demander à sa patronne l'autorisation de poser des jours de congés. Heureusement, elle était maman célibataire aussi, et elle le comprenait. C'était déjà cela. En tout cas, comme son fils était en vacances, ce serait l'occasion de se retrouver entre hommes.

Malgré les deux paires de chaussettes, il avait froid aux pieds à force de marcher dans la neige mais c'était toujours moins risquer et certainement plus rapide que de prendre un taxi, vu les bouchons ou les accidents. Il n'était plus qu'à quelques pas de sa maison et il avait hâte de retrouver son chien. Dans son sac à dos, il avait quelques provisions et Kazan serait certainement heureux du repas. Il était plus ou moins perdu dans ses pensées lorsqu'il entendit quelques rires autour de lui. Il tourna alors son visage vers une jeune femme, en culotte au milieu de la rue. Elle semblait incroyablement gênée et il remarqua que personne ne semblait décider à aller l'aider. Il retira alors son blouson et il s'approcha d'elle.
« Vous permettez ? »
Il enroula son blouson autour de sa taille et cela cachait plus ou moins son intimité. Ce n'était pas grand chose, mais c'était toujours mieux que rien.
« Je vous remercie... »
Baptist n'aimait pas trop les gens qui regardait la demoiselle en se moquant ou en ayant honte pour elle mais qui ne se bougeait pas le cul. Il avait été le premier à agir et il n'avait pas hésiter pour se retourner en direction des autres passants et à maugréer. « Quoi ? Dégagez bande de gros pervers » Il n'en fallait pas plus pour que la foule tourne le dos et s'éloignent de la scène. Pour certains, la plupart des hommes ne voulaient pas avoir l'étiquette de pervers et leurs femmes avaient tendance à les tirer par le bras pour s'éloigner. D'autres semblaient outrés par les paroles de cet homme, un peu rustre et préféraient alors passer leur chemin. Tant mieux, ainsi la jeune femme pourrait récupérer de ses émotions. En tout cas, on ne voyait plus sa culotte mais bon, cela n'était pas très esthétique et elle devait avoir froid. Il lui adressa un sourire lorsqu'elle le remercia.
« Je ne comprends pas ce qu’il s’est passé... Je vous assure que je ne me balade pas comme ça d'habitude... Je suis sortie du taxi et ma jupe s’est pris dans la portière je crois... Je n’ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit... On peut dire que vous êtes tombé à pic...
- Si ça n'avait pas été moi, y'aurait bien eu quelqu'un d'autre pour vous aider. A moins que tous les gens de Waterford ne soient que des pervers. Dans ce cas là, en effet, il vaut mieux être tombé sur moi.
- Je n’en suis pas certaine, vous voyez comment les gens réagissent ! Sérieusement, je ne sais pas comment vous remercier. »

Il voulait surtout détendre un peu l’atmosphère. Baptist n'avait jamais été très adepte des compliments. Il faut dire qu'il n'en avait jamais reçu de ses parents et lorsqu'on est enfant, cela vous marque forcément. Heureusement qu'il avait eu une nourrice assez douce, câline et qui l'aimait presque autant que s'il avait été son fils. Faut dire qu'elle avait toujours été vieille fille, elle avait toujours travaillé au service des Levingston et l'arrivée de Baptist avait été son rayon de soleil. Elle le chérissait et lui, pouvait toujours lui confier ses problèmes en sachant qu'il serait écouté. Elle avait toujours été comme une mère et il avait été très affecté par son décès. C'était très certainement pour cette raison qu'il va insisté auprès de ses parents pour aller à l'université après cela. En tout cas, il se sentait toujours aussi mal à l'aise lorsqu'on lui faisait des compliments qu'ils ne pensaient pas mérités. Et il avait exactement cette impression avec la demoiselle. En fait, il avait agit comme ses parents le lui avait appris et malgré qu'il ne parlent plus à ses géniteurs, il gardait toutes les bonnes manières que la haute société londonienne lui avait inculqué. Il se contenta alors de lui adresser un sourire sans même répondre à sa demande. Comment pouvait-elle le remercier ? Il pensait lui, qu'elle n'avait aucune raison de le remercier et il préféra alors ne rien dire plutôt que de lui signifier à nouveau qu'il n'avait besoin de rien. Mais c'est vrai qu'en y regardant bien, les autres passants ne semblaient pas aussi compréhensifs du sort de la jeune demoiselle. Cela était presque consternant.

En tout cas, il ne pouvait pas rester indéfiniment comme cela. Il lui avait laissé tenir sa veste mais il espérait bien la récupérer. Pour lui, il lui semblait avoir plusieurs solutions.
« Je peux rappeler un taxi pour vous ramener chez vous. Ou si vous aviez un rendez vous, je peux vous accompagner dans un magasin pour acheter un nouveau vêtement. Qu'est ce que vous en dites ?
- J’ai un rendez-vous très important... Si vous pouviez m’accompagner pour acheter quelque chose à me mettre, vous me sauveriez la vie. Une deuxième fois. »
Baptist avait l'impression d'être un peu le messie pour la demoiselle et il sentait beaucoup de reconnaissance de la part de la jeune femme et il voulait continuer à être à la hauteur et à lui filer un coup de main. La solidarité était tellement rare de nos jours et il ne voulait pas agir comme les autres irlandais. Quoi qu'il en soit, il n'allait pas l'abandonner là et elle accepta sa proposition d'aller dans un boutique expliquant qu'elle avait un rendez vous important.
« Vous sauvez la vie ? Vous pensez pas que vous exagérez un peu ? »
Pour l'homme, il y avait bien plus grave qu'un rendez vous raté ou qu'une honte au milieu de la rue de Waterford en face de gens qu'elle ne connaissait pas et qu'elle ne connaîtra peut-être jamais. Mais tout le monde n'avait pas la même conception sur cela.
« Où suggérez-vous qu’on aille? Je ne connais pas très bien cette partie de la ville... »
Il déglutit lorsqu'elle lui demanda où aller, dans quelle boutique. Cela faisait bien longtemps que Baptist ne faisait pas les boutiques dans cette ville, entre son incarcération et son manque d'argent. Son costume, c'était sa patronne qui lui avait payé. Il regarda rapidement autour de lui, essayant de trouver une solution. Il aurait pu inventer, dire qu'il n'était pas d'ici, qu'il venait juste d'aménager en Irlande mais il n'était pas doué pour les mensonges et cela se sentirait de suite. Il ne voulait pas ensuite l'effrayer ou être obligé de parler de lui et de son passé. Il observa alors les gens et aperçu deux jeunes femmes sortir d'une boutique avec pleins de paquets. Peut-être que cette boutique serait bien.
« Je pense que vous devriez trouver votre bonheur dans cette boutique là bas »
Il lui montra l'enseigne du doigt avant qu'ils commencent à marcher dans la direction. Elle lui demanda alors son prénom. Il sourit avant de lui répondre.
« Au fait, je m’appelle Kit, et vous ? Vous m’avez vue en sous-vêtement, on peut bien s’appeler par nos prénoms.
- Effectivement, je pense qu'on peut s'appeler par nos prénoms. Je m'appelle Baptist. »
Alors qu'ils marchaient et qu'ils approchaient de la boutique, un garnement s'approcha d'eux et arracha la veste de Baptist. Il fallu plusieurs instants au jeune homme pour se rendre compte de cela et l'enfant avait déjà pris plusieurs mètres de distance.
« Attend, toi, tu vas voir. »
Il fit quelques pas dans la direction de l'enfant mais celui-ci après avoir excité un chien, lui donna la veste. Avant que Baptist n'arrive vers l'animal, la veste était toute déchiquetée. Il le maudissait mais il était déjà bien loin et cela ne servirait alors à rien de lui courir après. Il revint vers Kit.
« Bon ben je crois qu'il va falloir se dépêchez à vous trouvez quelque chose pour vous couvrir »
Il l’entraîna alors à l'intérieur de la boutique. Rapidement, il l'entraina dans une cabine d'essayage avant de lui dégoter une nouvelle tenue. Elle l'essaya pendant qu'il négociait pour que la demoiselle la garde sur elle. Elle le remercia une énième fois avant de s'éloigner vers son rendez vous. Et Baptist reprit la route vers sa maison.


© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


Revenir en haut Aller en bas
https://marionrpg.forumactif.org
 
Chapitre quinze : Jeune femme en détresse
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Chapitre dix : C'est terminé
» Chapitre soixante-six : fin
» chapitre 22 - A dada sur mon bidet
» chapitre 23 - la croisière s'amuse
» Chapitre un : Trouver une bagnole

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marion RPG :: Waterford :: Baptist Levingston :: Histoire-
Sauter vers: